Touloun la Magnifique
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 Bio de Darkbrice.

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AuteurMessage
Darkbrice
Toulonnais bien ancré
Darkbrice


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Date d'inscription : 10/08/2008

Feuille de personnage
Nom: Darkbrice
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Age: 21

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MessageSujet: Bio de Darkbrice.   Bio de Darkbrice. Icon_minitimeVen 24 Avr - 16:45

Biographie:

Je suis né en 1435 dans un petit village du nom de Saissac en Comté du Languedoc.
Mes parents, lorsque je n'étais encore qu'un enfant m'avait raconté l'histoire de ce village.
Voilà de ça 400 ans, le village fut rattaché aux terres des seigneurs de Carcassonne.
Naquit ainsi la lignée des seigneurs de Saissac, vassaux de ces derniers.

L'un d'eux, Bertrand de Saissac, fut même l'intendant de Raimond Roger Trencavel, seigneur de Carcassone, de 1193 à 1199.
Mais la cupidité et le besoin de reconnaissance du roi de France fit qu'il envoya ses armées pour chasser les cathares des terres occitanes.

Cette religion qualifiée d'hérésie causa à Saissac un grand dommage. Une grande partie des habitants, attachés à cette religion furent brûler en place publique.
Le château, fierté des seigneurs de la région fut incendié et pillé.
Il n'en resta que des ruines.

Le roi de France y installa ses vassaux venus des contrées du Nord.
Ceux-ci, sans merci, persécutèrent et pourchassèrent les derniers cathares.

Le temps passa, mes parents naquirent, se connurent et s'unirent.
De cette union, j'apparus. Mes parents me donnèrent de le nom de Flavien.
Les années passèrent, je grandis en leur compagnie quand un jour, on vint frappé à la porte de notre modeste maison. A cette époque, j'avais 15 ans. Des soldats entrèrent, suivis par un inquisiteur. Celui-ci sortit une liste et énonça devant mes parents:


Vous, Aude et Arthur de Saissac, êtes selon les hauts registres et selon la volonté de notre pape, condamnés à mort pour hérésie.

Qu'il en soit tenu devant Dieu qu'aucun Cathare ne foulera les sols de Saissac.


Les gardes emportèrent mes parents sans que ceux-ci ne donnèrent de résistance. Il semblait que leurs sorts étaient inévitables.
L'inquisiteur s'approcha de moi et me toisa.
Il se baissa et s'adressa à moi:


Tu es le fils de ces hérétiques alors?
Comment te prénommes-tu?


Je ne dis mots.


Celui-ci reprit:

Tu ne veux pas me parler? Très bien, voyons qu'est-ce que nous pourrions bien faire de toi? Je crois qu'un séjour dans notre hospice te ferait du bien.

Gardes, prenez ce garnement avec vous!


Sans plus tarder, deux d'entre eux s'avancèrent vers moi.
Très agile, j'esquivais leur mouvement et courut vers la sortie.
Tel un brigand, ils me pourchassèrent dans les rues bondées de la ville.

Plus petit qu'eux je partis me réfugier dans les bois qui entouraient Saissac.
Puis une voix retentit derrière eux:


Laissez donc, il finira par mourir de faim loin de chez lui. Allez donc brûler ce foyer d'hérétiques.

Les gardes s'exécutèrent et je les regardais partir, mis apeuré mis soulagé.
Je me retrouvais donc sans rien, du jour au lendemain, j'étais sans famille. Ma rage explosa et je pleurais toutes les larmes de mon corps.
Je maudis les français qui avaient envahis mon pays et promis qu'au jour venant, je règlerai le compte de ces hommes avides de pouvoir.

Des semaines, des mois passèrent, où j'errai tel un mort de faim de village en village. Toutes les villes étaient occupées par des français, je n'avais donc pas de refuge.
Je perdis énormément de force, volant aux étalages, de nouveau pourchassé par des officiers qui surveillaient les marchés.

Je n'étais vêtu que de haillons donc tout le monde me prenait pour un mendiant pestiféré.
J'errai donc à la recherche d'une terre d'asile lorsque j'arrivais en terre provençales. Mes pas me portèrent jusqu'à Touloun, ville au bord de la mer.

J'étais émerveillé, je n'avais jamais vu celle-ci. Les gens parlaient une langue proche de la mienne mais j'avais du mal à les comprendre.
Pour mon premier soir, j'entrais dans une taverne nommée le Cigalou Chouc. J'y trouvais nombre de gens qui pour la première fois m'accueillirent sans me rejeter.

Quelques mois passèrent et je devins enfin paysan. Un soir, mes yeux se posèrent sur une magnifique créature. Pour la première fois, je tombais amoureux d'une jeune dame, Chrysopale. Celle-ci semblait autant perdu que moi.
Cela devint une habitude que nous nous retrouvions en taverne.
Pour la première fois, mes lèvres rencontrèrent les siennes et nous aimèrent pour de nombreuses années.

De cet amour, naquit Célia, une magnifique poupée aux cheveux blonds et à la beauté bénit par le ciel.
Nous nous promirent l'un à l'autre mais en ce décembre 1456, le sort décida de me reprendre celle que j'aimais. Je connaissais à nouveau la disparition d'un être cher, mon coeur fut déchiré pendant longtemps.

Mais grâce au réconfort de mes amis et le soutien d'Aristote, je puis continuer à vivre, pensant que nul amour ne pourrait jamais réapparaitre.

Le temps passant, mon métier de forgeron et de policier se poursuivit.
J'étais alors lieutenant de police de la ville et j'avais réussi à recruter nombre de personnes fidèles.

Je parvins même, pendant un mandat à être maire. Mais le retour d'une personne que je croyais mon amie, me permit d'ouvrir les yeux sur mon avenir politique. Je n'étais pas fait pour cela et je reprit donc mes occupations habituelles.

Puis vint le jour où je rencontrais Elisabeth.
Mon coeur se serra, j'étais partagé entre un nouvel amour et l'ancien qui n'était pas évanoui.
Je demandais donc à Aristote de m'aider mais celui-ci jugea bon de me laisser faire.
De nouveau, j'embrassais une dame. Le départ d'une nouvelle histoire?

J'étais encore trop partagé et je partis pour un temps à Brignoles.
Loin des tumultes de Touloun, le temps me fit réfléchir.

A mon retour, j'étais enfin décidé. Cet amour était réel et je ne pouvais le trahir.
Ce qui me posait problème était l'éducation de ma petite Célia. Heureusement, Yunette, personne en qui j'avais entière confiance, prit soin d'elle.

A ce jour, Elisabeth et moi même avons prévu de nous marier.
Ma forge a été troqué contre un moulin et les affaires tournent bien.
Je suis entré dans la famille d'Aristote en me faisant baptiser par l'évèque Aymé Von Frayner.

La suite, c'est une autre histoire ...
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