Un écriteau

Aymé qui était encore frais ( si si ! ) s'approcha de la maison de Paquita, un grand panneau à la main. Lorsqu'il fut arrivée devant celle-ci, il planta le gros morceau de bois dans le sol, juste face à la demeure.

Citation :

Chutes possibles.
Soyez prudents !

Content de lui, il ne signa pas, il savait que Paquita reconnaîtrait l'esprit farceur de Toulon... Mais il se permis tout de même de rire un peu, avant de rejoindre sa propore demeure. Il se faisait tout de même tard !

Au printemps, il est souvent d'usage de repeindre les huisseries des maisons... Paquita venait de terminer et un peu de peinture maculait ses joues.
Elle s'aperçut qu'il lui restait de la peinture et se demandait bien qu'en faire lorsque mue par une inspiration soudaine, elle s'approcha de la pancarte plantée là par Uter. Elle eut tôt fait de tout recouvrir.
Un peu plus tard, ayant fait bouillir longuement une gâle de chêne et ainsi obtenu une pâte d'un noir profond, sa calame bien taillée à la main, avec beaucoup d'application elle écrivit :

"Ici se reposent, comme c'est étrange
Dans un grand tourbillon d'ailes
Aimablement prêtées par les anges
La belle Paquita et son preux Tancrel"

Ayant terminé elle partit au puits chercher de l'eau à chauffer pour se laver.