Après le baptème

(Désolé pour le retard, j'ai manqué de temps)

Dark sourit quand Elisabeth l'embrassa.
Il rosit légèrement lorsque leurs amis les félicitèrent.
Il se promit de faire une belle fête et d'y inventer tous ces derniers.

Il furent interrompus dans leur songes lorsque un vieil homme prit la parole.
Il s'agissait d'une personne assez sale sur elle et qui s'exprimait d'une façon déplorable.
Celui-ci se montrant d'un incroyable irrespect, Dark descendit de la petite estrade pour se diriger vers le Pouilleux.

Laissant de côté les regards qui se tournaient vers eux, il s'avança devant lui. Étant plus jeune, il était nettement plus grand que celui-ci, le toisant de toute sa hauteur.
Il se pencha vers lui, faisant attention de ne pas le toucher, ce dernier portant sans doute nombre de maladies, et lui chuchota:

Écoute moi bien le vilain.
Je ne sais pas du tout viens et ce que tu viens faire ici mais apprends bien une chose.
Je ne suis peut être pas la personne emblématique de cette ville mais j'ai suffisamment d'influence.
Je ne suis peut être pas le Très Haut mais je peux très bien te botter le cul et réexpédier d'où tu viens à moins que tu ne souhaites un endroit plus sombre. Sans doute que les rats t'apprécieront dans les geôles, cela fait longtemps qu'ils n'ont pas eu à se mettre quelque chose sous la dent.

Dark se releva, le regardant d'un air mauvais puis sourit au reste de l'assemblée.

Que la fête reprenne !!

Le Pouilleux avait écouté la tirade de Darkbrice avec un sourire narquois, sans baisser le regard.

Eh ben, Lieutenant si j'me trompe pas, v'là un acceuil bien aimable ! J'vous est pas insulté personnellement, que j'sache, j'ai même été jusqu'à montrer un semblant de joie pour vous et vot' jolie fiancée. Et allez pas trop étaler vot' pouvoir d'vant moi, personne m'a jamais coffré. Chuis p'têt Pouilleux, mais chuis pas un malfrat. Si ma vision du monde vous plait pas, c'est vot'affaire, mais allez pas m'menacer. J'vous ai rien dit quant à la vot'.

Il cracha une nouvelle fois, sans manifester le moindre trouble. Ce lieutenant était bien jeune par rapport à lui, sûrement plus fort aussi, même s'il avait des ressources, le Vieux. Il était aussi gonflé de fierté, en raison de son "influence" et de son mariage prochain. Mais il était lieutenant. Qu'il fasse son boulot, et qu'il se mêle pas de ses affaires. Ca ne le regardait pas.

Sergent, vous occupez pas d'un pov' Pouilleux comme moi. Z'avez sûrement fort à faire ailleurs, perdez pas vot' temps. Tant qu'j'fais rien de mal, z'avez aucune raison m'importuner.

Le Pouilleux s'avança près de l'oreille de Darkbrice et lui murmura :

Et vot' influence... Peuh, vous en avez, certes, mais z'avez pas mon expérience. Vous savez c'que j'ai vécu. Vous me devez le respect autant que je vous le dois.

Il se redressa, son étrange sourire flottant à nouveau sur ses lèvres. Le Lieutenant avait à peine ouvert la bouche pour répondre que Le Pouilleux s'était détourné et avait scandé un retantissant "A la revoyure, chers hôtes !".

Il quitta la salle. Décidément, cet endroit était le bon. Il allait rester un petit moment.

Toulonnais débarqué Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 31/03/2009

Pèire, toujours assis au fond de la salle, scruta des yeux l'assemblée.
Voilà que sa compagne d'un soir se faisait renvoyer par un homme qu'il ne connaissait pas.
Il aurait bien voulu intervenir pour montrer à ce malpoli, le respect que l'on devait à une dame, aussi respectable qu'elle soit.
Bien que leur activité ne semblait plus un mystère, même pour lui, il ne comprenait pas cette attirance qui l'amenait devant Lambda.

Épousant des yeux ses formes toujours aussi fluettes, il se reprit en buvant une petite gorgée de bière.

Soudain, une scène des plus étrange se déroula devant leurs yeux. Après l'annonce d'un mariage, dont l'une des partie semblait être une personne assez influente, un vieillard se présenta à l'assemblée.

Ses manières laissant à désirer, le policer s'avança devant lui. Le calme s'étant installé dans la pièce, il regarda, tendant l'oreille pour comprendre un mot.
Cependant, il était trop loin pour n'entendre qu'un traitre bruit.

Les hommes s'affrontèrent du regard, l'un toisant l'autre, l'autre toujours aussi répugnant.

La fête reprit et Pèire se décida enfin à s'insérer dans les conversations.
Ne connaissant personne, il se dirigea donc vers Lambda, espérant ne pas être troublé par sa personne.

Bonsoir Lambda, dit-il sur un ton respectueux.
J'ai observé la scène de loin, ce malotru vous a piteusement manqué de respect. Sachez, chère dame, que je serai bien intervenu pour le corriger mais n'étant point connu ici lieu, je préfère rester discret.

Il ne tremblait pas, il semblait reprendre confiance. Son inquiétude disparut peu à peu, il n'avait plus d'appréhension devant Lambda.
Puis il reprit:

Alors, dites moi, les affaires marchent bien?

Il lui adressa un air concerné.

En tout cas, je ne vous avais point encore remercié. Ce fût un moment des plus agréables.