[RP] La fonte d'un coeur de glace

Quelquepart en Bourgogne ...

Citation :: Castor,

Voilà bien des jours que nous sommes loin l'un de l'autre. Tes bras me manquent et chaque soir, lorsque je dois trouver le sommeil au bord d'un chemin, je m'imagine la tête posée au creux de ton épaule, sans quoi je ne trouverais aucun repos.

Chaque jour est une angoisse. J'apprend des nouvelles peu rassurantes et je crains pour la vie de ma chère filleule. Bien plus que pour la mienne d'ailleurs. J'espère pouvoir la retrouver ou au moins, avoir de ses nouvelles. Je me sens indigne de la confiance que l'on me porte. Si l'on savait quelle misérable marraine et pis encore, quelle misérable amie je fais, ce serait des pierres et non des fleurs que l'on me lancerait. Et ce serait justifié.
Rien n'arrive à m'apaiser. Je prie pourtant plusieurs fois par jour, mais cela n'apaise pas mon ame. Je n'ai pas touché à une chope de bière depuis de nombreux jours, et mon humeur s'assombrit en conséquence. Je me refuse pourtant à me laisser couler dans l'alcool. Je le hais. Il détruit chacun de mes amis les uns après les autres ...
Voilà encore une chose que je ne devrais pas ... Hair. Et pourtant si tu savais ...

Il me tarde de te retrouver. De m'abandonner dans tes bras, d'oublier mes devoirs et mes serments.

Lointaine,
Eavan

Toulonnais débarqué Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 20/07/2009

Plus très loin de la Provence mais toujours en Italie

Citation :: J’ai bien reçu ta lettre et tu n’imagines pas le bien que celle-ci m’a apportée. Je n’aurais jamais cru que quelqu’un aurait pu un jour me manquer autant, mais depuis que nous nous sommes séparés à Draguignan, Je ressens un manque énorme. J’ai beau passer mes soirées en taverne avec des amis, je ne fais que penser à toi.
Chaque soir, dans ma tente, je me surprends à enlacer mon oreiller en imaginant que c’est toi que je sers contre moi.

Par contre, en te lisant, je m’inquiète pour toi. Tu t’accuses de tous les torts du monde, même ceux qui ne sont nullement de ta faute. Sachant comme tu prends tout à cœur, j’ai même peur que tu te fasses du mal. Quant à savoir si tu es une bonne marraine, voire une bonne amie, la réponse est simple, c’est oui. Tout le monde aimerait avoir une marraine aussi dévouée et à l’écoute que toi, une marraine qui pense plus à sa filleule qu’à elle-même. Mais une chose est sûre, même si certaines personnes pensent que tu es une mauvaise marraine, je suis certain que pour ta filleule, tu es une marraine de rêve. Alors je t’en prie, avant de te juger si durement, retrouve ta filleule et demande lui son avis. Je pense qu’elle pensera la même chose que moi sur ton compte.

En espérant pouvoir te serrer bien vite contre moi et te dire combien je t’aime.

Ton Castor

Quelques jours plus tard ... En Champagne ..

Citation :: A Toi,

J'ai passé plusieurs heures à lire et relire les lignes d'encre que tu avais tracé sur ce morceau de vélin. Les mots je les compredn et pourtant peu trouvent un écho en moi.
Il est clair que j'ai manqué quelquechose, que j'ai échoué quelquepart pour que la situation en soit arrivée là. Peut être aie je abdiqué trop vite ?

Tu sais je l'aie cherché. Je la cherche, ma filleule. J'ai usé de tous les moyens, la Garde, les connaissances, j'ai même tenté de lui envoyer des missives. J'ai cru l'avoir trouvée à Langres mais j'ai eu beau fouiller la ville, ce fut vain et jamais elle n'a répondu à mes missives.
Je crois bien qu'elle me hait. Cela doit bien être le seul sentiment qu'elle nourrisse à mon égard. Et comment pourrais je lui en vouloir ? Moi même je m'en veux de ma faiblesse.

Si seulement je pouvais la retrouver ...

Dans l'attente de te lire,
Eavan

Toulonnais débarqué Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 20/07/2009

Dans une auberge à Aix.

Citation :: Mon aimée,

J’ai lu tes mots avec beaucoup d’attention et je t’avoue que je ne comprends pas pourquoi tu es si dure avec toi-même. Tu t’accuses d’avoir abdiqué trop vite, alors qu’au moment où j’écris ces lignes, tu es toujours à la recherche de ta filleule pour l’aider. Tu dis avoir honte de ta faiblesse, mais à ta place je serais plutôt fier de ta volonté à vouloir soutenir celle que tu as longtemps guidé.

En lisant ta lettre, je me suis longuement arrêté sur tes mots : je crois qu’elle me hait. Je n’ai pas le sentiment qu’elle te haïsse, que du contraire je crois que ses sentiments pour toi sont inchangés. Je pense qu’elle a vécu une histoire tellement affreuse qu’elle n’arrive juste plus à reconnaître ceux qui veulent l’aider ou la détruire.
La haine qu’elle porte à ceux qui l’ont blessée est trop importante pour laisser apparaître le moindre sentiment d’amour même envers ceux qui l’aiment.

Maintenant ce que je te conseil, c’est de persévérer dans la recherche de ta filleule et une fois que tu l’auras retrouvée, laisse lui le temps de retrouver ses esprits et de voir comme quoi tu es chère pour elle. Comme un enfant grandit et s’éloigne un moment de ses parents pour s’épanouir plus, Yunette a besoin d’un moment, seule, pour réfléchir sur ce qu’elle doit faire. Une fois ce temps de réflexion passé, elle reviendra te voir, spontanément.

Celui qui t’aime et pense fort à toi,
Castor

Toulonnais débarqué Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 20/07/2009

Citation :: Ma baronne,

Cela fait maintenant un bon moment que tu es partie en mission loin de moi et que je ne peux te serrer fort dans mes bras. L’envie de te revoir est chaque jour plus intense et l’envie de partir te rejoindre énorme. Il n’y a pas de mot assez fort pour te dire combien tu me manques.

De puis quelques jours, je ne quitte plus la fenêtre de la tour la plus haute de mon château en espérant apercevoir arriver à l’horizon, une troupe aux couleurs de Salon de Provence menée par toi-même. Mais pour le moment, je ne vois que des paysans ramasser le blé dans les champs.

En fait, je n’ai quitté qu’une fois ma tour de guet, c’est pour me rendre au discours du marquis. Je ne sais pas si tu as eu des échos d’où tu es, mais le marquis s’est exprimé devant le peuple. Il nous a annoncé, dans un discours où il se met en valeur pour ne pas changer, qu’il démissionnait du poste de Marquis. Cela ne peut être, pour moi, qu’une bonne chose pour la Provence. Les réactions des personnes présentes furent différentes suivant les motivations de chacun. J’en ai vu triste de se départ, d’autres heureux que la place soit enfin vacante. Par contre, nous risquons, je le crains, d’avoir une guerre de clan prochainement en Provence.

Et toi de ton coté, as-tu retrouvé ta filleule ? A-t-elle enfin répondu tes courriers ? As-tu une date de retour prévu en Provence ?

J’attends de tes nouvelles avec impatience, celui qui t’aime chaque jour plus

Ton baron

Entre deux paquetages, à Langres.

Citation :: Mon Baron,

Je l'aie enfin retrouvée. La tache s'annonce monumentale. Ma filleule n'est plus qu'une ombre et les mots sont faibles en comparaison de ce qu'on peut lire dans ses yeux.
Nous sommes sur le départ, j'ai obtenu un entretien avec une connaissance, Evèque de Langres. Il l'a reçu, nous a reçu et l'a écouté. J'espère que cela a servit à quelquechose.

Nous serons de retour prochainement en Provence, malgré l'envie que j'ai de chevaucher les campagnes à vive allure, tout cela pour retrouver ton sourire et tes bras, je ne compte pas hater nos pas. Elle a besoin de temps et je prendrais ce temps, comme il le faudra.
Je ne sais si j'irais jusqu'à Toulon, sans doute y passerais je. J'ai des affaires à y régler. Mais je séjournerais à Salon. Yunette y sera bien plus au calme qu'en ville.

J'espère pouvoir bientot me ressourcer dans tes yeux et me blottir auprès de toi, oublier le monde et ne voir que nous.

Eavan